AVERTISSEMENT! Cet article contient des spoilers pour les extrapolations
Bien que les extrapolations d’Apple TV s’inspirent principalement des phénomènes réels du changement climatique, sa représentation de l’horreur de la science-fiction a beaucoup en commun avec une histoire classique du Dr Seuss. Après que le premier épisode d’Extrapolations ait préparé le terrain pour son récit global en racontant une histoire fictive de l’impact de la hausse des températures, la série s’appuie sur chaque épisode en décrivant les conséquences du changement climatique. En raison de son illustration de l’impact en spirale de la crise environnementale, Extrapolations peut sembler à la limite de la terrifiante dans certains de ses chapitres.
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Cependant, malgré tous les éléments d’horreur environnementale combinés à de véritables nuances scientifiques dans son scénario, Extrapolations donne de l’espoir aux téléspectateurs avec le noyau humain optimiste dans tous ses récits. Même dans certains de ses arcs les plus sombres, où il traite de l’impact géopolitique du changement climatique sur les pays du tiers monde, Extrapolations se termine sur une note édifiante qui rappelle aux téléspectateurs qu’il n’est jamais trop tard pour plaider en faveur du changement. Compte tenu de cet équilibre entre terreur et espoir dans la vision d’Extrapolations sur le changement climatique, cela semble presque rappeler une histoire du Dr Seuss.
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À première vue, The Lorax du Dr Seuss ressemble à une comédie fantastique qui relate les problèmes environnementaux d’un point de vue adapté aux enfants. Cependant, un examen plus approfondi de ses thèmes sous-jacents indique que sa représentation de la dégradation de l’environnement entre les mains d’un magnat des affaires n’est pas moins terrifiante que celle d’Extrapolations. L’histoire du Dr Seuss et l’émission télévisée de science-fiction soulignent à quel point la capitalisation aveugle de produits inutiles mais intelligemment commercialisés s’avère souvent préjudiciable à l’environnement à long terme.
Alors que The Lorax’s Once-ler nettoie une forêt pour tirer profit d’un produit dont personne n’a besoin, de puissantes sociétés dans Extrapolations prospèrent en transformant les problèmes environnementaux de l’humanité en entreprises commerciales lucratives. Même leurs messages généraux sont similaires puisque les deux histoires cherchent non seulement à terrifier et à divertir un public avec leur point de vue déchirant sur le conflit entre la protection de l’environnement et la croissance économique, mais aussi à inspirer le changement. Par exemple, The Lorax rappelle aux lecteurs que « à moins que quelqu’un comme vous ne s’en soucie énormément, rien ne va s’améliorer », tandis que l’émission télévisée originale d’Apple contraint que « nous ne pouvons pas abandonner et rentrer à la maison… nous sommes déjà à la maison . »
La plupart des histoires fictives de catastrophes liées au changement climatique sautent directement à leurs arcs charnus où les humains ne peuvent rien faire d’autre que subir, impuissants, les conséquences désastreuses de leurs actions. Bien que divertissants, ces récits ne parviennent pas à représenter comment le déclin environnemental de la planète est davantage un effet domino qui se déroule progressivement sur des décennies et des décennies avant d’atteindre finalement un point de basculement. Comme The Lorax du Dr Seuss, Extrapolations ne suit pas cette voie et permet au public de voir le changement climatique dans une perspective à long terme, ce qui, sans compromettre le facteur de divertissement de l’émission, encourage l’action immédiate car il met en évidence la différence potentielle que l’on peut faire dans le présent.
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