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Rôles emblématiques : les meilleures performances cinématographiques de Joaquin Phoenix

Rôles emblématiques : les meilleures performances cinématographiques de Joaquin Phoenix

Le très attendu Napoléon de Ridley Scott est désormais à l’affiche au cinéma. Si cela ne suffisait pas à vous attirer hors de votre canapé pour Thanksgiving, Napoléon présente un casting talentueux dirigé par le brillant Joaquin Phoenix. Phoenix divertit le public depuis les années 80 (vous vous souvenez de SpaceCamp ?) et continue de faire travailler ses muscles d’acteur de manière unique.

Au cas où vous auriez besoin de plus de Joaquin dans votre vie – et qui n’en a pas ? — voici cinq performances stellaires à découvrir avant (ou après) Napoléon.

Tu n’as jamais vraiment été là (2018)

You Were Never Really Here est un thriller psychologique réalisé par Lynne Ramsay sur un ancien combattant traumatisé et violent au passé troublé. Féroce, implacable et sombre, ce long métrage de 2018 laisse Phoenix sans laisse. Il fait tout pour le tout (avec un minimum de dialogue), présentant Joe à la fois comme un exécuteur brutal et un individu profondément troublé. Cette approche permet au public de comprendre les luttes internes de Joe et le bilan psychologique de ses expériences passées.

Gladiateur (2000)

Phoenix est apparu dans diverses émissions de télévision et films à partir de 1982, mais ce n’est qu’en 2000 qu’il a fait tourner les têtes dans le rôle de l’ignoble Commodus dans Gladiator de Ridley Scott. Ici, l’acteur montre son talent pour créer des personnages méprisables mais finalement fragiles – voire identifiables. Commodus passe tout le film à vouloir tuer l’héroïque Maximus de Russell Crowe et se donne beaucoup de mal pour le faire souffrir.

Pourtant, au point culminant, lorsque le couteau de Maximus lui transperce la gorge, nous ressentons encore un peu de douleur pour le gars : il voulait juste que son père (et sa sœur !) l’aiment, après tout. Il était déjà un peu déséquilibré et avide de pouvoir, mais la colère de Commode vient de la douleur, le rendant plus pathétique que vil.

Elle (2013)

Her, réalisé par Spike Jonze, emmène le spectateur dans un voyage captivant vers des lieux uniques. Le jeu de Joaquin Phoenix est exceptionnel, transmettant une gamme d’émotions allant d’une introspection tranquille à des expériences intenses et intimes. Sa performance vaut à elle seule le prix d’entrée.

Phoenix offre un tour tranquillement puissant et déchirant dans le rôle d’un solitaire nommé Theodore, qui développe une romance avec un programme d’intelligence artificielle appelé Samantha (voix de Scarlett Johansson). Il transmet efficacement toute une gamme d’émotions, de la solitude et de la vulnérabilité à la joie et à la connexion, alors que son personnage navigue dans les complexités de l’amour à l’ère numérique.

Joker (2019)

De nombreux acteurs ont joué le rôle du Joker au fil des ans, et chacun d’eux apporte une saveur unique au méchant emblématique. Heath Ledger a fait preuve d’un maniaque cruel et monstrueux prêt à tout risquer pour prouver son point de vue, Jack Nicholson est devenu un clown meurtrier et Jared Leto, eh bien… il n’était que Jared Leto avec de la peinture pour le visage. (Je ne peux pas tous les gagner !)

Au crédit de Phoenix, son itération de Joker semble tout à fait originale. C’est un homme brisé qui se tourne vers le crime par désespoir et trouve que le meurtre et le chaos lui conviennent à merveille. Bien sûr, l’acteur a plus à voir avec le personnage que n’importe lequel de ses homologues – qui étaient plus ou moins des personnages secondaires dans un film de Batman – mais Phoenix nous fait sympathiser avec son Joker. Il offre une représentation plus nuancée et empathique du prince clown du crime que nous n’avons jamais vue. Arthur Fleck est un homme rendu fou par une société qui le déteste/le craint, et Phoenix veille à ce que nous obtenions tous les détails sales. Nous ressentons sa douleur, ses triomphes et son désespoir.

Faites attention à son jeu dans la célèbre scène de Murray Franklin et vous aurez du mal à ne pas vous sentir dérangé. Il incarne un personnage émotionnellement instable, en colère et plein d’insécurité. Cette version du Joker est plus effrayante que n’importe lequel de ses prédécesseurs car elle résonne en nous à un niveau plus profond.

Marcher sur la ligne (2005)

Si Joker démontre le côté plus sauvage de Phoenix, Walk the Line montre l’acteur adoptant une approche plus subtile. Sa performance en tant que Johnny Cash est intense, brute et tout à fait voyante, bien que juxtaposée à des moments plus calmes et plus introspectifs qui mettent en valeur le talent impeccable de Phoenix. Il s’agit de Johnny Cash. Il chante et joue même de la guitare, notamment dans la séquence où il retrouve sa voix en jouant pour Sam Phillips.

J’adore, j’aime, j’aime Walk the Line et je le considère comme l’un des meilleurs biopics jamais produits. Reese Witherspoon s’est à juste titre enfuie avec un trésor de récompenses, mais Phoenix mérite tout autant de distinctions pour s’être littéralement transformée en une icône de la culture pop. Sa performance dans Walk the Line témoigne de son talent d’acteur, démontrant sa capacité à incarner pleinement une personne réelle et à offrir un portrait convaincant, authentique et mémorable d’une légende de la musique.

Je suis sûr que nous avons encore beaucoup de performances à attendre à Phoenix. Pour l’instant, Walk the Line constitue le couronnement d’une carrière remplie de performances étonnantes. J’ai hâte de voir ce qu’il fera pour un rappel.